a propos:
Le jazz et les Antilles, c’est une vieille histoire, dont on trouve traces dès les premiers enregistrements. D’Alexandre Stellio à Jean-Claude Montredon, d’Al Lirvat à Marius Cultier, de Jacques Coursil à Mario Canonge, la liste est longue de ceux qui ont établi une connexion durable entre ces deux univers si proches. Pour qualifier le jazz antillais, on parlera aux premières heures de swing caribéen, de jazz biguine, une vague qui va débarquer en Europe dans l’entre-deux-guerres. « Les Antillais ont apporté beaucoup de musiques dans leurs bagages, mais les Français ne se sont alors pas rendus compte que le chaînon manquant entre les Etats-Unis et La France, c’étaient les Antilles ! », se souvenait en 2002 le poète Roland Brival, dont le cultissime Creole Gypsy était alors tout juste réédité.Situé géographiquement plus proche des Etats-Unis que l’Europe, les Antilles ont été très tôt touché par le jazz et de manière différente. C’est pourquoi de nombreux musiciens ce sont emparés de cette musique pour l’associer aux rythmes traditionnels de leur île : Biguine, Gwo Ka, Tumbélé.Cette nouvelle compilation fait suite à Freedom Jazz France sortie en 2013 et déjà réalisé avec Digger’s diggest. Il s’agit de la Première compilation explorant la foisonnante scène jazz antillaise des années 70 et 80. 12 titres connus uniquement des collectionneurs de vinyles, qui mêlent au jazz les rythmes antillais pour le meilleur du créole jazz.