2019

The motor hasn’t had time to cool down and the belt drive is feeling the fatigue. But Charles Maurice is the kind of DJ who just can’t let a turntable rest. After steaming up the slipmat with three sexy compilations of French Boogie, Charles Maurice is back with Volume 4.In the late 70s and early 80s, while France was still firmly tuned into variety-show pop, a few enlightened ears and souls picked up the hypnotic beat of funk from across the Atlantic. These first warrior monks spread the good word in discotheques, jumped on newly available frequencies to fill the airwaves and, in some cases, took up instruments themselves to unabashedly build on the U.S. model.In a short decade stretching from the late 70s to the late 80s – just a blip on the scale of music history – they turned out material in abundance. Lush productions with colorful covers, groovy typeface and creative photo shoots…But first and foremost, they made music weaned on, spoon-fed and imbued with funk. Music defined by a groove with a robotic beat (Djeneba) that clearly hears hip-hop banging on the door, where layers of synthesizers, handclaps (Eric Chotteau), horns and African percussion line up and follow the all-powerful lead of the swelling slap bass (Cyrill). Music that tells everyday stories, both humorous and lovelorn (Serge Delisle), and often packed with pheromones just waiting to be released on the dance floor or sofa (Chris O’Hara). Shaped by synthetic textures, these productions are also spiced with Caribbean and Creole arrangements that reflect the West Indies’ critical contribution to French Boogie (Wai Kop, Acayouman).With his immaculate tailoring, slicked back hair and clipped moustache, Charles Maurice has once again transformed himself into a HiFi stylus to explore the groove traced by this specifically French musical style. From 45 to 33 rpm, he has traveled the black spiral to bring us a new selection that proudly features a number of rarely heard pieces and even an unreleased track by Marco Attali. True to form, Monsieur Charles carefully crafted this fourth volume from his personal collection of impeccably restored and mastered vinyl recordings.Charles Maurice, where French elegance meets uncompromising musical taste.

In the summer of 1986, inspired by gypsies from Turkey and the Balkan region, a Kurdish immigrant and six Austrians locked themselves in a small rehearsal room in Vienna's 5th district. What came out of these sessions sounded rather unusual for the local music scene.Using songs from the Eastern Mediterranean and Middle East as a vehicle for improvisations based on odd scales and rhythms, and looking for ways to adapt them to their instruments and European feel, the band gave birth to its own sound signature. Delivering some of the tightest oriental jazz fusion recorded that decade.Submitted by soundman Michael Fitsch as his end of the year project at audio engineering school, the album was ultimately released on his teacher Hans Hartel's Ha Ha Soundwave label. Mostly sold in venues during legendary performances, Oriental Groove fatally faded from memory since the group disbanded a few months after its release.To conclude a year of investigation and continuous efforts to put the band members back in touch 30 years later, Hot Mule Records is proud to bring this groundbreaking record back to life with an official reissue, carefully remastered from the original source.Limited Deluxe Edition of 500 copies in tip-on sleeve, including extensive liner notes by Donna Leake, with exclusive photos handpicked in the band's archives.

L’ALBUM 60-70’S DE MUSIQUE BRÉSILIENNE MADE IN FRANCERÉÉDITION À L’OCCASION DES 50 ANSA la fin des années 60/début des années 70, le Brésil faisait rêver. Il était à la mode, un peu partout en Europe, et donc aussi en France. On pense à "Samba Sarava" sur la BO du film Un Homme et Une Femme, à Françoise Hardy avec son album produit par Tuca, à Isabelle Aubret et son "Casa Forte" ou à France Gall avec "Zozoi". Trois musiciens brésiliens exilés en France, Edson Lobo (basse), Fernando Martins (piano) et Nelson Serra (batterie), forment le Trio Camara. Ils rencontrent un groupe d’amis amoureux de la musique brésilienne, tous professionnels de la musique, mais qui souhaitaient rester anonymes, d’où le nom de leur groupe : Les Masques. Claude Germain (Les Double Six), José Bartel, Marie Vassiliu, Pierre Vassiliu... les chanteurs formant Les Masques sont loin d’être des inconnus. En 1969 ils entrent donc au Studio Davout avec le Trio Camara pour enregistrer Brasilian Sound.Composé de 11 titres, c’est un superbe album, magistralement produit et enregistré, qui s’écoute d’une traite et nous transporte dans des ambiances à la fois légères et naïves, si propres à cette époque. Tiré à 500 e xemp l a i r e s s u r C B S l ’a l b um n e s e r a malheureusement pas un succès et il est aujourd’hui quasiment impossible de trouver le pressage original français (sonnant bien mieux que le pressage canadien paru à la même époque). Cette réédition du Très Groove Club est donc la bienvenue, pour que 50 ans après sa parution, un plus large public puisse découvrir ce magnifique album, écho d’une époque définitivement révolue.

Une aura de mystère plane autour de Jacky Giordano, musicien de studio ayant majoritairement oeuvré dans l’illustration musicale. On lui doit le fantastique label Freesound (Schifter, Philopsis, Challenger), on le retrouve sur Montparnasse 2000 avec Pop in Devil’s Train, mais aussi chez Timing avec Timing N°1 et Timing N°5 sous le pseudo Jacky Nodaro, chez Musax avec Boucles Rythmiques sous le pseudonyme José Pharos ou Black Devil Disco Club dont la paternité sur ce disque est encore disputée entre Bernard Fêvre et lui. Car Jacky Giordano n’était pas un enfant de coeur, loin de là, et aura malheureusement été plus connu pour ses démêlés avec la justice que pour sa musique. C’est son travail pour le label l’Illustration Musicale (IM) qui peut maintenant être redécouvert grâce à cette réédition du Très Groove Club.Organ Plus (IM 26) est la suite d’Organ (IM 24), également réédité par Le Très Groove Club. Le titre est ici un peu mensonger, l’orgue n’étant pas un élément prépondérant de l’album qui fait la part belle au Fender Rhodes, string machine, grosse basse de synthé et clavinet. "Be Carefull", "Riffologic", "Twilight" : Jacky Giordano nous offre un jazz-funk au tempo ralenti, sans se départir de sa mélancolie et de son groove low-fi qui rendent ses morceaux immédiatement identifiables quelque soit le label ou le pseudonyme qu’il utilise.

Une aura de mystère plane autour de Jacky Giordano, musicien de studio ayant majoritairement oeuvré dans l’illustration musicale. On lui doit le fantastique label Freesound (Schifter, Philopsis, Challenger), on le retrouve sur Montparnasse 2000 avec Pop in Devil’s Train, mais aussi chez Timing avec Timing N°1 et Timing N°5 sous le pseudo Jacky Nodaro, chez Musax avec Boucles Rythmiques sous le pseudonyme José Pharos ou Black Devil Disco Club dont la paternité sur ce disque est encore disputée entre Bernard Fêvre et lui. Car Jacky Giordano n’était pas un enfant de coeur, loin de là, et aura malheureusement été plus connu pour ses démêlés avec la justice que pour sa musique. C’est son travail pour le label l’Illustration Musicale (IM) qui peut maintenant être redécouvert grâce à cette réédition du Très Groove Club.Organ (IM 24), comme son nom l’indique, fait honneur à cet instrument et tout le génie de Giordano est de le mélanger avec des basses de synthétiseurs et du Rhodes pour nous projeter dans des grooves teintés de mélancolie. Une boite de banlieue à moitié vide un dimanche soir, un ciel gris sur l’esplanade de la Défense, la bande-son d’un film policier français de seconde zone… Voilà où nous emmène Jacky Giordano avec Organ et ses morceaux déjà cultes comme "Interrogation Point", "Project Problematic", ou "Owls Night" pour ceux qui ont eu la chance de mettre les mains sur un pressage original de ce disque.